Paulina W. Jasak || Eyes on Fire.

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Paulina Wioletta Jasak

Family

La famille c'est une chose on ne peut plus compliquée, un petit cercle sur lequel on devrait pouvoir compter et se reposer quand les choses ne sont pas exactement comme on le souhaite. Ça devrait être aimant, attentif, regardant, et pas trop exigeant au regard de l'avenir de ses plus jeunes enfants ; ça devrait juste les regarder évoluer bien gentiment, les laissant prendre leurs décisions comme ils le souhaitent et pas autrement. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas, et si dans la famille Jasak nous avions jusqu'ici moins de pression que les autres familles royales, désormais les temps sont révolus. Il se murmure dans les couloir de la demeure royale de Varsovie qu'il faut redonner toute sa splendeur à la famille Jasak, on nous pousse dès lors à nous immiscer dans les cercles les plus vaniteux et plus opulents de Durmstrang, ne s'imaginant pas à un seul instant que nous puissions avoir nos propres aspirations. Pour ma part, j'aimerais laisser de coté leurs projets, mais il y toujours ce besoin de plaire à ses parents, de ne pas apparaître comme la ratée que tout le monde peut voir, celle qui a l'air d'avoir volé sa place d'ainée et qui ne sera jamais aussi bien que ce que l'on espérait. Certes, je peux regarder assez sévèrement mes frères et sœurs, mais je ne peux pas pour autant leur reprocher quoi que ce soit, étant moi-même l'objet de nombreux vices. C'est ainsi la vie de famille, ce n'est jamais simple.

Caractère

Il existe deux images de princesse communément admises. La première montre les princesses comme des jeunes filles douces, dotées d'une myriade de talents et d'une beauté à couper le souffle qui leurs permettront de trouver le prince charmant. La seconde montre les jeunes filles issues des familles royales comme de vulgaires pestes égoïstes, égocentriques, et détestables qui trouveront tout de même un prince charmant, parce que c'est comme ça que doit se terminer l'histoire. Seulement ce qui peut se raconter dans le monde n'est pas l'exacte vérité, et je ne me compte pas vraiment de l'une ou de l'autre de ces deux catégories ; je me suis toujours contentée de vivre ma vie, écoutant distraitement les consignes de mes parents, leurs conseils, et désobéissant presque systématiquement à leurs ordres. J'étais comme tous les enfants, riche ou pauvre, noble ou non, sorcier ou moldu. Et le moins que je puisse dire c'est qu'en grandissant je n'ai pas vraiment changé, mais le fait est que ce don de « nécromancie » apparaissait aux yeux de mes plus proches parents, comme des plus éloignés, comme une véritable tare. Peut être croyaient-ils que les fantômes familiaux qui hantaient notre demeure étaient porteurs de bien vilains secrets, ils n'avaient peut être pas tort et certainement cela aurait put être fort utile à une oreille attentive. Seulement, j'ai longtemps passé mes journées à lutter contre leur présence, les fuyant, les repoussant, avant de me rendre compte que cela ne servait à rien, qu'ils s'accrochaient à l'idée que quelqu'un pouvait les voir, qu'ils avaient encore un lien avec l'humanité et qu'ils pouvaient au travers de ma petite personne continuer à vivre leur propre vie. Puis, un jour, j'ai cessé de lutter pour tomber dans l'indifférence la plus totale, ignorant aussi bien les morts que les vivants, appréciant ce calme qui pouvait enfin régner dans ma tête, et d'un demi-sourire au combien énervant pour le reste du monde, je saluais l'absurdité de la vie. Avec cynisme je la jugeais, et même si mon jugement semblait être continuellement dure, j'appréciais néanmoins sa continuité que je savourais avec indolence. Une douce indolence que je savoure toujours dans un délicieux ennui, cherchant la douce perfection que je peux tirer de cette situation. Qui suis-je alors ? Rien. Rien de plus qu'une jeune fille qui attend que le temps passe, appréciant les jolies choses, aimant s'adonner à quelques caprices, collectionnant ce qu'elle aime, rejetant et se moquant du reste. Qui suis je si ce n'est ce que le monde à façonné ? Rien. Rien du tout.

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Ulrich Licska

Il y a des haines qui naissent d'un rien. Un tout petit rien. Il n'y a pas besoin d'explications comme on ne peut leur trouver de raisons d'existence, mais le fait est que l'on ne peut passer outre. C'est ainsi que cela se déroule entre eux, et ceux depuis des années. On aurait alors pu penser qu'ils se contenteraient de s'ignorer purement et simplement, mais les choses ne se déroulent jamais vraiment pour le mieux, et dérivent bien plus souvent vers la pire des issues. Cette même issue qui faillit être fatale pour Paulina quand, au sommet de leur rage mutuel, il faillit la tuer. Autant dire que cela n'eut pour conséquence que d'exacerber leurs mésententes; et c'est un certain climat vengeur qui flotte désormais dans l'air quand ils se croisent. Un jour. Oui, un jour, quand le moment sera venu, elle le détruira. Enfonçant dans ses chairs la lame de la vendetta, souriant cruellement sous son regard implorant; et si ce n'est que du domaine du fantasme, pour l'instant, celui-ci finira par rejoindre la réalité.

Ragnar L. Ostergard

Tout part d'un service. D'un tout petit service; mais tout ce paye en ce monde même ce qui semble sans importance. Pour ce qu'il lui demanda ce ne fut que l'affaire de quelques minutes, et les yeux fermés, aveuglé par des besoins bien peu avouables, acculé par sa propre faute, il accepta sans trop réfléchir sur les chemins glissant sur lesquels cela pourraient le mener. Un service contre un service, sans possibilité de décliner, à moins de vouloir replonger dans les tourments dans lesquels ils s'étaient lui-même plongé. Un service encore indéterminé, mais qui promet de n'être que plus prometteur au vu de la relation d'amitié qu'entretient Ragnar avec Ulrich.

Sven Teodorus Bruun

Il existe en tout deux familles royales particulièrement mal aimées. La première est fortunée mais trop suffisante pour se remettre en question. La seconde est désargenté et n'a désormais plus rien pour se vanter. Seulement ces deux familles sont de celles auxquelles on ne fait plus vraiment attention; les biens pensant songeant à tort que les Bruun et les Jasak ont jeté de la terre sur leur propre tombe. Qu'ils se sont condamnés à leur propre exil de la scène politique et des jeux de trônes. Si seulement ils pouvaient ne serait-ce qu'imaginer que l'adversité offre bien des vocations et fait naître, à défaut d'amitié, de bien belles alliances. Sven et Paulina, c'est bien cela. Une alliance. Une alliance vouée à faire tomber tous les autres de leurs piédestaux, pour qu'à la fin il n'en reste plus qu'un. Un d'entre eux.

Viktoria Lupesco

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You see fire dude!
Un petit lien my little bastard! J'aime ça quand un garçon prend les devants *la porte*
Quel genre de lien te manque-t-il? Je peux combler les trous!

Alors, si tu veux continuer avec la chambre la plus populaire de tout DT (c'est-à-dire Lévine), c'est un bébé chat, bien différent des deux autres, bien qu'il ne soit pas en reste, côté âneries et qu'il passe plus de temps à draguer qu'à bosser ses cours . Je n'ai pas de besoins particuliers, et toi ? . Déjà, on peut partir sur le fait qu'ils se connaissent de la Cour ? , après, à toi de voir le comportement de Paulina face au petit fils de la Reine ? Est-ce qu'elle essaierait de lui lécher les bottes ou est-ce qu'elle s'en fou ?

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Oh tu seras le juste milieu, entre le vilain et l'autre vilain. Oui le milieu entre vilain et vilain, ça reste vilain. Mais je t'aimerais un peu plus parce que royauté oblige, et je pense que même si elle ne lècherait pas les bottes à un Banica (faut pas pousser quand même), elle n'en serait pas moins appréciable avec lui. Soyons clair, le but des Jasak est de redorer leur blason, et pour ça, il faut se servir de ce qu'on a sous la main: un Banica dans la poche est toujours mieux qu'un Banica qui vous déteste.

La Terre entière veux se taper Pauline et manipuler Lévine, c'est terrible ça . Il est un peu naïf, comme animal, donc il ne verrait même pas que la belle le manipule, il penserait qu'elle est 'gentille' avec lui pour de vrai . Et je suis sûr qu'il serait même du genre à la défendre lorsque les deux autres vilains se mettraient en tête de la rhabiller pour l'hiver .

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Paulina n'est pas une manipulatrice, disons qu'elle va être sympas, certes parce qu'elle y voir un certain intérêt, mais surtout parce qu'elle n'a pas de raisons de le détester. Pour elle ce n'est pas Ulrich le vilain, ni Ragnar le pervers. Je pense même que d'un coté elle pourrait vraiment l'apprécier même si elle ne le dirait pas.

parfait alors .

ALOHOMORA

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Quelle question!
Bien sûr que je veux de toi!

ALOHOMORA